Description

Action pharmacologique

Agent androgène, ayant également une action anabolisante. Dans les cellules cibles (peau, prostate, vésicules séminales, épididyme), elle est réduite par la 5-alpha-réductase en 5-alpha-dihydrotestostérone, qui interagit spécifiquement avec les récepteurs membranaires à la surface des cellules et pénètre dans le noyau. Dans certains tissus (dont l’hypothalamus), elle est convertie en estradiol. Chez l’homme, elle stimule le développement et l’activité des gonades, de la prostate, des vésicules séminales, la formation des caractéristiques masculines secondaires (croissance, voix grave, pousse de la barbe et de la moustache), augmente la libido et la puissance; indirectement, par l’intermédiaire du SNC, elle affecte le comportement sexuel. Réduit le dépôt de graisse et l’excrétion des oligo-éléments. Inhibe la production et la libération de LH et de FSH par l’hypophyse. Elle a des effets anabolisants : elle participe à la croissance du squelette, augmente la masse des muscles squelettiques; elle provoque la rétention de l’azote, du phosphore, du K+, du soufre, nécessaires à la synthèse des protéines. Les esters de testostérone contenus dans la préparation ont des taux d’absorption et d’excrétion différents, ce qui garantit un développement rapide de l’effet et une action prolongée (jusqu’à 4 semaines) après une seule injection: le propionate de testostérone agit dans les premières 24 heures, le phénylpropionate et l’isocapronate – 24 heures après l’injection.

Indications

Chez l’homme – thérapie de remplacement pour l’hypogonadisme primaire et secondaire (puberté retardée, hypopituitarisme, eunuchoïsme, syndrome post-castration, oligospermie); ménopause masculine, impuissance (impotentia generandi virilis); déficit androgénique (maladie d’Addison, syndrome adiposogénital, nannisme hypophysaire), infertilité (avec altération de la spermatogénèse). Chez les femmes – ostéoporose (sur fond de carence androgénique), cancer du sein, cancer de l’ovaire, hémorragie dysfonctionnelle en cas d’hyperœstrogénie, myome utérin, endométriose, troubles de la ménopause chez les femmes (en association avec les œstrogènes), syndrome prémenstruel, cancer du sein (formes métastatiques tardives), ostéoporose.